Tout savoir sur la culture du mandarinier en pot

La mandarine, si irrésistible et si délicieuse exalte bien des papilles. Tout rond et d’un orange chatoyant, ce fruit donne irrémédiablement l’eau à la bouche, rien qu’en inspirant sa fragrance si enivrante et un peu piquante. Truffé de vitamine C et de sels minéraux, il s’intègre dans nos différentes préparations culinaires, notamment dans nos pâtisseries. Son écorce produit de l’huile essentielle, une indispensable en parfumerie et dans la fabrication de bien de liqueurs. Au vu de ces indéniables atouts, il n’y a vraiment pas de raisons pour ne pas planter un joli mandarinier.

La plante viendra immanquablement apporter une touche décorative vitaminée dans votre propriété. Il n’est pas indispensable d’habiter dans la partie sud de la France pour espérer avoir un superbe mandarinier. Sachez qu’il peut très bien se cultiver en pot, à hiverner. Ci-suit de plus amples détails sur le mandarinier et sur sa culture en pot.

Le mandarinier, une plante aux irrésistibles fruits

Le mandarinier offre ses premiers fruits vitaminés au cœur de l’hiver. Raison pour laquelle on associe ces petits délices gourmands à la période de Noël. Notez que le mandarinier est un arbre fruitier de la famille des Rutacées, planté pour ses agrumes. Il trouve son origine dans la partie sud-est du continent asiatique.

Son apparition en Europe ne date qu’au début du XIXe siècle. Arbre méditerranéen, le mandarinier se plaît au soleil et ne pourra pas résister à de rudes températures hivernales. Ceci rend sa culture quelque peu difficile dans l’Hexagone. Néanmoins, cela ne va point vous priver de ses fruits juteux. Notez que cette plante peut résister à des températures de -7 à -10°C. Ceci étant, vous pouvez donc le planter en pleine terre dans le Midi.

Si vous vivez dans le nord de la France, vous pouvez aussi le cultiver, mais avec certaines précautions. Il est ici conseillé de le planter dans un pot de façon à ce qu’il puisse hiverner. En saison froide, installez-le dans un espace non chauffé, mais qui mettra l’arbre hors gel. Toutefois, veillez à ce que la plante reçoive la lumière du soleil, pour qu’elle puisse fleurir et fructifier correctement. Placez-la aussi à l’abri du vent, derrière un mur ou une haie, par exemple.

Des conseils pour la plantation d’un mandarinier en pot

Avant même que vous ne procédiez à la plantation de votre mandarinier, il vous faudra choisir un pot, qui y soit approprié. Et à ce titre, vous avez le choix entre plusieurs possibilités. Vous pouvez ainsi choisir un pot en terre vernissé ou en terre cuite poreuse. Si ceux-ci ne vous disent pas grand-chose, vous pouvez toujours vous pencher vers un bac en plastique.

Lors de la sélection du pot, veillez à ce que son diamètre soit aussi large que l’appareil aérien de l’arbuste. On vous conseille de rempoter votre mandarinier tous les deux à trois ans, jusqu’à ce qu’il soit adulte. Pour le rempotage, choisissez un récipient d’une taille deux fois, voire quatre plus grande que la précédente. Pour permettre à votre arbuste de se développer correctement, évitez les bacs à réserve d’eau.

L’humidité constante avec ceux-ci peut entraîner une asphyxie des racines. Les pots à col rétréci ne sont pas non plus ce qu’il y a de plus recommandé. Bien qu’esthétiques, ils rendent le rempotage des mandariniers difficiles. Remarquez aussi que les pots contenant les agrumes deviennent rapidement lourds. Ceci rend, bien entendu, son transport difficile. De ce fait, il convient donc d’installer le bac sur un support à roulettes, et ce, dès sa plantation.

En ce qui concerne le contenu du pot, remplissez-le d’un lit de billes d’argile ou de gravier. Ajoutez-y un mélange comprenant 60 % de terreau, 20 % de terre de jardin, 10 % de compost ou de fumier composté et enfin 10 % de sable. Pour un arrosage facilité, on vous recommande de laisser un espace de 2 à 3 cm entre le niveau du substrat et de rebord du bac. Pour que votre plantation se passe dans les meilleurs des cas, n’hésitez pas à solliciter les conseils d’un professionnel spécialisé dans le domaine.

À la différence des autres arbres fruitiers, évitez à tout prix le repos végétatif pour planter vos agrumes. Ceci va, généralement, d’octobre à février. Il serait préférable de cultiver ses mandariniers, en pleine terre ou en pot, en pleine végétation, allant de mars à fin août.

Le repos végétatif

Pour info, le repos végétatif est une phase de dormance, pendant laquelle les végétaux se mettent au repos. Durant ces moments, ils ralentissent leurs fonctions vitales et arrêtent toute croissance afin d’économiser de l’énergie. Comme un animal hibernerait, cette période intervient, notamment, lorsque les températures deviennent fraîches et que la luminosité est réduite, avec le raccourcissement des jours.

Aussi bien en intérieur qu’en extérieur, toutes les plantes ont besoin d’un repos végétatif. Il s’agit d’un indispensable pour qu’elles puissent faire le plein d’énergie et assurer leurs survies pour l’année à venir. Les premiers signes de cette phase de dormance sont marqués par la chute des fleurs, des feuilles ou encore des fruits. Soulignez que sans ce repos, votre plante, de fil en aiguille, s’épuisera et ne sera pas dans la capacité de donner du meilleur d’elle-même. Cette phase de veille doit donc être respectée le plus possible.

Note : les plantes d’intérieur bénéficient d’un repos limité. Les chaleurs de notre habitation en hiver en sont grandement pour quelque chose. Certes, leur activité se ralentit fortement, mais ne s’arrêtera pas. Ainsi, votre mandarinier en pot ne peut que s’y plaire lors de la saison hivernale.

Bien entretenir son mandarinier pour une meilleure production

En termes d’entretien, le mandarinier n’est pas trop exigeant. Toutefois, quelques soins de base sont essentiels :

  • Arrosage

Pour bien fleurir, le mandarinier a besoin d’un arrosage très régulier, et ce, même durant le repos végétatif. Le terreau ne doit jamais rester sec entre deux arrosages. Mais, à quelle fréquence l’arroser ? Ceci dépend de plusieurs paramètres. La chaleur ambiante, le vent… Notez que le substrat autour du mandarinier doit toujours rester humide, sans jamais être gorgé d’eau. Observez-le de temps en temps pour qu’il en soit toujours ainsi. Si les feuilles de votre plante tombent vers le sol et que ses fruits chutent, c’est un signe que celle-ci a soif. On dit alors que l’arbuste pleure. Ainsi, pour ne pas le laisser sur sa soif, un arrosage immédiat s’impose.

  • Fertilisation de l’arbuste

Comme d’autres agrumes, le mandarinier est très gourmand. Il vous faudra donc l’approvisionner en engrais, et ce, durant toute sa période de végétation. Ceci est d’autant plus conseillé pour une culture en pot. En termes de fertilisation, les plantes en pot demandent une attention particulière. Pour leur culture, on vous conseille de n’appliquer de l’engrais que sur un substrat humide. Autrement, les sels minéraux risquent de brûler les racines. Pour des engrais naturels, vous aurez le choix entre du fumier bien décomposé, du compost, du cendre de cheminée ou encore de la poudre d’os. Pour votre plantation, mettez en avant les engrais enrobés, à décomposition lente.

  • Taille du mandarinier

En général, les arbres à agrumes ne requièrent pas vraiment de taille et le mandarinier ne fait pas exception. Ils n’en ont pas besoin pour bien fructifier. Néanmoins, il s’avère parfois indispensable de couper les rameaux et les branches afin de limiter l’encombrement de votre mandarinier. Gardez à l’esprit que le fait de couper les rameaux permet de donner plus de luminosité à l’ensemble des fruits. De plus, ils seront nettement plus volumineux et, par la même occasion, vous éviterez le phénomène d’alternance. Aussi, cette taille vous donnera la possibilité de vous assurer de la bonne santé phytosanitaire de votre plantation. Elle est à réaliser juste à la sortie de l’hiver.

  • Protection de son mandarinier par temps froid

Comme nous venons de mentionner précédemment, le mandarinier est une plante assez frileuse. Sa sensibilité au froid dépend grandement de l’espèce où il appartient. Les mandariniers communs sont capables de supporter une température de -6 à -8°C. Les sastumas, par contre, peuvent résister jusqu’à moins -10°C. Ces dernières sont l’un des rares agrumes à s’adapter à une telle température. Grâce à cette rusticité, il est possible de le planter en dehors des zones privilégiées de la Méditerranée ou encore du littoral atlantique.

Pour une plantation sûre dans ces régions, cette plante originaire du Japon peut très bien se cultiver en pot. Elle se présente sous la forme d’un arbuste au port étalé, légèrement tombant. Un tuteurage discret peut s’avérer indispensable. On l’apprécie pour son beau feuillage d’un vert persistant et assez ample. Particulièrement odorantes, ses premières petites fleurs blanches commencent à apparaître au début du printemps. Elles sont, ensuite, suivies par de belles mandarines. Ces dernières sont si nombreuses qu’elles font ployer les branches.

D’une région à l’autre, il vous faudra soit protéger vos agrumes, soit les hiverner. Gardez-les durant toute la saison hivernale dans un endroit lumineux, et le plus important hors gel. L’espace devrait, néanmoins, rester frais, dans l’idéal au-delà de 10°C maximum. Vous pouvez, par exemple, l’installer sur votre véranda, ou encore dans un endroit abrité de votre jardin. Pour le bien-être de votre mandarinier, il convient d’éviter la chaleur assez excessive d’une maison.

Le voile d’hivernage peut aussi être une excellente solution pour protéger votre plante. Pour votre mandarinier en pot, ne fixez pas le voile jusqu’au pied de l’arbuste. Installez-le juste sous le rebord du bac. Ceci vous permettra d’arroser votre végétal juste en glissant la pomme de l’arrosoir.

Les nuisibles affectant les mandariniers

Le principal parasite pour les mandariniers, c’est la cochenille. Ce nuisible se camoufle sous une carapace ou sous un amas laineux. Il pique les tiges et les fruits des agrumes pour en sucer la sève. Il produit du miellat, un suc collant sur lequel se développe la fumagine. Cette dernière est une sorte de champignon poudreux et noir. Notez que des traitements vous permettent de les traiter efficacement.

Pour une plante en pot, munissez-vous d’une vieille éponge et d’un bol d’eau tiède additionné d’une cuillerée de savon noir. Vous pouvez nettoyer avec les feuilles et les rameaux parasités. Frottez-les doucement de manière à éliminer la fumagine. Si l’attaque est trop importante, pulvérisez l’arbuste, durant son repos végétatif d’huiles blanches. Ils sont souvent commercialisés sous le nom de traitement d’hiver. L’huile ici recouvre la carapace des cochenilles et les asphyxie.

Outre la cochenille, d’autres ravageurs peuvent aussi attaquer vos mandariniers. On pense ainsi aux pucerons.

Certaines plantes sont réputées éloigner les pucerons. C’est notamment le cas de :

  • L’œillet d’Inde

Cette magnifique plante est très facile à vivre. Elle requiert des soins minimes, voire inexistants. De plus, sa croissance est très rapide. Agréable à voir, elle est efficace pour repousser les insectes nuisibles de votre jardin. L’odeur de ses feuilles et de ses racines est un puissant répulsif naturel. L’œillet d’Inde est une arme précieuse pour faire fuir de votre extérieur tant les pucerons que les fourmis et les vers. Ce végétal s’intègre aussi dans un jardin pour lutter de manière efficace contre les champignons.

  • Le souci

Au même titre que l’œillet d’Inde, le souci agit aussi contre les pucerons. Il dégage une odeur désagréable pour les insectes. Cette belle plante se cultive au printemps. On l’apprécie particulièrement pour sa grande facilité d’entretien. Elle se plante sur n’importe quel terrain, mais de préférence de type méditerranéen. Notez que la taille du souci peut atteindre un mètre.

  • La tanaisie

Dans la longue liste des plantes anti-pucerons, on retrouve la tanaisie. Celle-ci peuple bien des jardins. Elle se caractérise par ses feuilles et ses fleurs jaunes odorantes. Cette même fragrance a la particularité de repousser certains insectes et les pucerons en font partie. Outre ses propriétés de répulsifs naturels, la tanaisie s’adopte également pour ses vertus médicinales et culinaires. Toutefois, elle est à utiliser avec modération. Une grande absorption de ce végétal peut être nocive pour l’espèce humaine.

  • L’anthémis

Cette plante s’apparente quelque peu à la marguerite. C’est, d’ailleurs, à s’y méprendre. Elle se décline sous plusieurs variétés, mais la plus commune, c’est celle portant des couleurs blanc et jaune. Pour planter cette petite merveille, la saison automnale est conseillée. Elle peut venir embellir vos massifs ou encore votre rocaille. Soulignons que cette plante se plaît particulièrement bien au soleil, mais supporte bien aussi les faibles gelées.

Côté entretien, elle n’est pas très exigeante. Un arrosage régulier au cours de la première année lui suffit. Un peu de taillage en mars est aussi recommandé. En disposant l’anthémis dans votre jardin, votre mandarinier ne peut que vous en remercier grandement. Ses feuilles aromatiques ont un effet répulsif contre les pucerons.

  • Le gattilier

Pour une protection plus que complète contre les pucerons, enjolivez donc votre extérieur avec un joli gattilier. Connu aussi sous le nom d’arbre à poivre, on a ici à faire à un remarquable anti-pucerons et aussi anti-moustiques. Votre jardin va grandement souffler contre les invasions de ces insectes nuisibles. Le plus gros avantage de cette plante, c’est qu’elle ne craint ni la sécheresse et encore moins le gel.

Seul, en haie ou en massif, autant de configurations possibles pour l’installer. Remarquez que sa taille peut atteindre les cinq mètres. Le végétal se caractérise par son odeur poivrée et ses fleurs, d’une couleur bleue violacée. Pour ce qui est de l’entretien, cette plante ne vous compliquera point la vie. Une taille en mars et des arrosages lors des fortes chaleurs et le tour sera joué. Pour ainsi bien protéger vos plantations des insectes, le gattilier trouvera sa place près d’un potager ou encore d’un verger.

Outre celles citées précédemment, d’autres plantes vous permettent aussi de faire fuir les nuisibles et les parasites. On pense ainsi au margousier, à la lavande, à l’osmanthe, à la capucine ainsi qu’à la menthe. Notez que se servir de ses fleurs anti-pucerons est une solution naturelle et surtout écologique pour prendre soin de ses plantations.

A côté de ces parasites, votre mandarinier peut aussi être sujet à des maladies. Le cas notamment de la tristeza. Les symptômes d’une infection par cette maladie sont très variables. Ils dépendent de plusieurs facteurs, dont l’hôte et aussi les conditions environnementales. Ces considérables signes sont : le déclin de l’arbre, un jaunissement des feuilles et le développement de cratères dans le tronc et l’écorce de celui-ci.

Ce déclin peut être très rapide. Il peut causer la mort de l’hôte à peine quelques jours, après que les symptômes ont fait leur apparition. Il peut aussi être lent et peut durer plusieurs années. Pour les prévenir, envisagez toujours une approche intégrée, combinant des mesures préventives à des traitements biologiques. Utilisez, dans la mesure du possible des matériaux végétaux provenant de sources certifiées. Inspectez régulièrement votre mandarinier afin de détecter tout signe de cette maladie.

Multiplier son mandarinier par quelques techniques intéressantes

Toute une pléiade de méthodes de multiplication de votre mandarinier s’offre à vous. Déjà, il y a les semis. Il est possible de semer au printemps des graines, qui ont été conservé expressément pour cet usage dans le bac à légumes de votre frigo. Dans une terrine, disposez les graines sur du terreau, puis recouvrez-les de sable. Ensuite, placez ce semis dans un endroit assez chaud, de 22 à 24°C, et gardez-le humide, et ce, jusqu’à la levée. Remarquons que le semis donne des résultats quelque peu aléatoires. On n’est pas à 100% sûr d’avoir des plants ressemblant au pied mère.

Vous pouvez aussi multiplier votre mandarinier par marcottage aérien. Celui-ci est une technique de multiplication, qui se pratique, généralement, en mai. Pour ce faire, commencez par sélectionner sur l’arbuste une branche verticale qui porte une végétation active. Elle doit idéalement se terminer par deux ou trois ramifications. Puis, effeuillez la branche sur 20 cm de long. Réalisez ensuite une petite incision annulaire, en retirant l’écorce de manière à laisser l’aubier à nu. Notez que cette incision est souvent large d’un centimètre.

Pensez ensuite à envelopper la blessure avec une tourbe humide, que vous envelopperez dans du film plastique lié à la branche par ses deux extrémités. Au bout de trois mois, vous commencerez à observer les racines qui se forment. Coupez alors le rameau pour le planter ensuite en pot et l’élever en pépinière. Le marcottage vous permettra d’avoir une production nettement plus conséquente.

Si le marcottage ne vous dit pas grand-chose, vous pouvez toujours vous orienter vers le bouturage. Cette méthode vous permettra d’obtenir rapidement des plantes, parfaitement identiques à celle sur laquelle les boutures ont été prélevées. Pour le bouturage de votre mandarinier, il serait préférable de le réaliser d’avril à septembre. Et pour ce faire, on vous conseille de prélever 10 cm de l’extrémité d’un rameau de l’année. Enlevez toutes les feuilles, sauf les deux dernières. Puis, mettez chaque bouture dans un godet rempli de sable et de tourbe.

Vous n’avez pas besoin de recourir aux hormones de bouturage. Installez ensuite les boutures dans une mini-serre. Dedans, gardez la température à 22°C. Au bout de cinq semaines, elles devraient s’enraciner. Au cas où vous n’aurez pas une mini-serre, n’hésitez pas à en fabriquer une. Et pour ce faire, coupez une bouteille plastique en deux. Mettez le godet dans la partie la plus basse. Utilisez la moitié supérieure comme couvercle.

La culture à maturation, place à la récolte

Les mandarines se récoltent bien mûres sur les arbres. Si ce n’est pas le cas, le goût n’y serait pas au rendez-vous. Mais comment donc reconnaître la maturité de son mandarinier ? Ne vous laissez surtout pas influencer par la teinte des agrumes. Notez que les mandarines peuvent avoir une écorce encore verte et une pulpe parfaitement colorée et sucrée. C’est d’ailleurs précisément le cas de la délicieuse satsuma.

Note : c’est la différence de la température entre le jour et la nuit qui permet à la chlorophylle, le pigment vert de l’épiderme du fruit de se colorer en orange. Lors des hivers assez doux, les écorces peuvent rester plus ou moins vertes. Dans ce cas, soupesez les fruits. Ils doivent être lourds. Goûtez-les pour s’assurer de leur maturité. Dans l’idéal, les mandarines se récoltent au fur et à mesure des besoins.

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