Est-ce que l’orpin blanc est comestible ?

Lors des beaux jours, qui n’aimerait pas s’asseoir sur son mobilier d’extérieur et contempler les magnifiques plantations de son jardin ? Une belle idée qui berce assurément l’esprit. Un peu de jaune, du rouge, du bleu, de l’orange et bien sûr du vert, autant de tonalités de fleurs, faites pour magnifier notre bel extérieur. Pour une petite touche de blanc ou de rose, intégrez-y de l’orpin blanc, de son nom botanique sedum album. Découvrons plus en profondeur cette belle vivace d’extérieur.

Comestibilité de l’orpin blanc

Originaire d’Europe centrale et méridionale, l’orpin blanc se classifie dans la grande famille des Crassulacées. Se caractérisant par sa petite taille, généralement de 5 à 20 cm, cette plante est souvent utilisée pour embellir les rocailles. Vous pouvez aussi l’installer sur vos bordures ainsi que vos massifs. Libre à vous également de la cultiver en pot. D’un point de vue esthétique, elle a tout pour plaire. Ses feuilles varient entre un vert clair au pourpre en automne. Elles peuvent donner un aspect ressemblant au bronze.

Elles sont assez épaisses et donnent un aspect lisse. De forme ovale, elles constituent l’élément le plus utilisé de l’ensemble du végétal. Notez que cette plante est comestible pour ces mêmes feuilles. Ces dernières peuvent être dégustées, lorsqu’elles sont encore jeunes. Vous pouvez les manger crues ou cuites à l’eau. Vous pouvez concocter nombre de bons petits mets avec celles-ci pour le grand plaisir de toute votre famille.

Quant à ses fleurs, elles ont une grande capacité à attirer les abeilles, grâce à son nectar. Celles-ci sont souvent de couleur blanche et sont visibles à partir du mois de juillet et s’étalent jusqu’en septembre.

Planter cette vivace pour pouvoir le consommer quand l’envie nous prend

Pour ne pas avoir à courir au supermarché quand l’envie de manger les feuilles de cette vivace vous prend, on vous conseille de la planter. Pour cette culture, on vous recommande de la réaliser dans un sol bien drainé, légèrement sableux, neutre et un peu alcalin.

Misez sur un emplacement ensoleillé, voire ombragé pour les espèces robustes. Si vous optez pour une plantation en pot, prêtez alors une grande attention au contenu de votre terreau. Pour une culture réussie, mélangez de la terre de jardin avec des graviers et aussi du sable. N’hésitez pas à y ajouter un peu de compost qui soit bien mûr.

Entretien de l’orpin blanc pour de délicieuses feuilles

Pour que votre sedum album puisse donner ses meilleures feuilles pour vos préparations culinaires, il convient de bien entretenir son végétal. Rustique, cette plante est très simple d’entretien et n’a pas d’exigence particulière en termes d’arrosage ou encore de fertilisation. Néanmoins, durant la saison estivale, prodiguez à votre plante un arrosage une fois par semaine s’il fait très sec. Et pas d’excès à ce propos.

Réalisez cet arrosage le matin, en épargnant les feuilles. Pour vous dispenser de l’arrosage et du désherbage de ce végétal durant la saison estivale, n’hésitez pas à pailler votre plantation. Pour le paillage des petits sedums de rocaille, il serait préférable d’utiliser quelque chose qui soit minéral. Lors des fortes chaleurs, soyez aussi vigilant, car les rayons de soleil peuvent parfois griller les fleurs ainsi que les feuilles de votre sedum album.

Pour ce qui est du froid il n’y a pas vraiment d’inquiétude à avoir. Sachez que cette plante peut supporter des températures négatives de -20 à -25 C. Tous les trois ans, pensez à remplacer le pied de votre orpin blanc afin d’obtenir un rendu bien plus esthétique.

Fertilisation de cette vivace

Si votre sedum album ne demande pas de fertilisation, vous pouvez tout de même bien le nourrir pour qu’il puisse donner de bien meilleures fleurs et feuilles. Pensez à fertiliser votre sol avec de la matière organique, qui se décomposera tranquillement au fil du temps.

Multiplier son sedum blanc afin d’assouvir les besoins de toute la famille

Afin de maximiser les couleurs et aussi pour ne pas être à court de sedum blanc, multipliez-le. Et dans ce contexte, certaines techniques sont à retenir. Pour multiplier votre orpin blanc, on vous conseille de procéder par division. Cette méthode a l’avantage d’être plus facile à réaliser. En effet, il vous suffit juste de séparer une plante-mère en plusieurs plantes-filles et de les installer dans des bacs remplis de substrat fin. Libre à vous également de multiplier votre vivace par voie de bouturage des feuilles. Et pour cela, vous aurez à placer une feuille d’orpin blanc dans un contenant qui soit garni de terreau fin. Placer ensuite votre plantation dans un endroit qui soit chaud et humide. D’emblée, nous tenons à souligner que cette pratique prend beaucoup plus de temps que la multiplication par division. Toutefois, pour les deux types de multiplication, réalisez-les lors de la saison printanière, hors période de gel.

Inspecter de temps en temps sa plante pour vérifier la présence de certains nuisibles

Comme bien d’autres variétés de plantes, votre sedum blanc n’est pas non plus à l’abri des envahisseurs inopportuns. Les limaces et les escargots peuvent s’attaquer à votre sedum album. Aussi, ce dernier peut aussi être victime d’autres nuisibles qui sont très nocifs. Ils peuvent être infestés par :

  • Les pucerons

Le puceron est un parasite bien connu dans le jardin. Il faudra donc faire très attention. On a ici à faire à un tout petit animal, détesté de tous les jardiniers. Il appartient à une grande famille comprenant plus de 3 500 espèces ! Il se décline sous différents coloris. On peut les trouver parfois verts, noirs, rouges ou encore blancs. Si vous ne faites pas suffisamment attention, votre sedum album risque également de payer le prix fort. Chose d’autant plus vraie si vous le plantez sous serre. Ce petit nuisible se nourrit de la sève des plantes, détruit les bourgeons floraux. Notons qu’il se reproduit très rapidement. Et donc plus de possibilités que votre plante s’affaiblisse.

  • Repérage de ces nuisibles

Pour repérer facilement ces petites bestioles, promenez-vous souvent dans votre jardin. Cette petite balade est recommandée, à partir de mars, et ce, avec ou sans loupe. Prenez le temps de bien inspecter vos différentes plantations. Notez que les pucerons ont tendance à déformer les végétaux, car ils dévorent les jeunes feuilles et les bourgeons floraux.

En gros, ils fragilisent les plantes, notamment les plus fragiles. Aussi, les feuilles ont tendance à s’enrouler et la croissance de la plante ralentit. Notez que les pucerons sont vecteurs de virus ou de champignons comme la fumagine, et le miellat qu’ils sécrètent attire particulièrement les fourmis. De ce fait, la présence de ces derniers devrait vous alerter. En raison des attaques des pucerons, certaines feuilles virent au jaune, se dessèchent et finissent par se déformer. Vous ne manquerez donc pas de voir des boursouflures et craquelures de l’écorce.

  • Moyens de lutte contre les pucerons

Vous pouvez lutter et prévenir les invasions des pucerons avec certaines astuces. Dans la mesure du possible, on écarte d’abord les produits chimiques au profit des méthodes naturelles. On vous recommande de commencer la lutte le plus tôt possible. Ainsi, vous aurez plus de chances de sauver votre plantation, car les attaques sont encore minimes. La lutte biologique y sera nettement plus efficace.

En guise de prévention naturelle, vous pouvez introduire dans votre jardin des coccinelles, adultes ou larves. Il s’agit des principaux ennemis des pucerons. Vous pouvez aussi y intégrer des larves de chrysopes et de syrphes. Contrairement à ces petits animaux, les fourmis, quant à elles, sont capables d’élever les pucerons et de les protéger pour ensuite récolter le miellat qu’ils produisent. Afin d’attirer les bons insectes dans votre jardin, n’hésitez pas à semer des engrais verts à fleurs mellifères.

D’autres solutions très intéressantes vous permettent aussi d’éloigner les pucerons dans votre jardin. On pense ainsi.

Les plantes aromatiques

  • L’aneth

Cette plante enivrante se présente comme un excellent anti-puceron. Son goût assez prononcé ressemble un peu à celui de l’anis. Elle vient rehausser les saveurs de vos diverses préparations culinaires. Si elle est très appréciée en cuisine, elle est aussi très sollicitée dans le jardin. On le sème dès le printemps, et ce, de préférence au soleil et à l’abri du vent. Vous pouvez l’associer avec différentes sortes de plantes. Toutefois, ne l’installez pas à côté de vos carottes ou encore de votre fenouil.

  • Le thym

Cette jolie plante mellifère est très utilisée en phytothérapie, tout comme en cuisine. Mais pas que. Il s’insère aussi dans le jardin pour sa grande capacité à faire fuir les pucerons. Notons que ce végétal a l’avantage d’être très résistant. Il se plante dans presque toutes les régions, et ce, dans un coin ensoleillé.

  • La ciboulette

La nature nous permet de protéger notre potager et verger par plusieurs plantes aromatiques. Outre celles citées précédemment, vous pouvez également y intégrer la ciboulette. Ce végétal comestible se cultive, de préférence, durant la saison printanière, dans un sol fertile. Cette plante prête main-forte aux jardiniers dans leur lutte contre les pucerons.

  • La menthe

Voilà encore un autre végétal qui vous permettra de chasser les pucerons de votre jardin : la menthe. Cette dernière est une plante aromatique que l’on utilise couramment en cuisine. Sur le marché, vous pouvez trouver différentes variétés de ce végétal.

On peut ainsi citer la menthe douce, poivrée ou encore aquatique. Libre à vous choisir ce qui vous tente. Dans tous les cas, sachez que cette plante vous donnera la possibilité de repousser les pucerons, et par la même occasion les fourmis. Vous pouvez la cultiver aux côtés de vos navets et tomates, et ce, au printemps. On vous conseille de choisir un sol qui soit bien humide pour cette culture.

Les plantes médicinales

Certaines plantes médicinales peuvent aussi vous être d’une grande utilité dans la lutte contre les pucerons.

  • La verveine citronnelle

Cette plante est très utilisée en cuisine. On l’apprécie pour ses propriétés digestives. Notez que ce végétal se cultive souvent après les premières gelées, et ce, dans un sol bien riche en humus. Choisissez-lui un emplacement bien ensoleillé. Un bon développement de cette plante fera le plus grand bonheur de votre jardin, puisqu’elle a le mérite d’être un excellent anti-puceron. Elle sera l’alliée de bon nombre de végétaux de votre potager et verger.

  • La mélisse

Vous avez aussi le choix d’introduire dans votre jardin la mélisse. Cette plante se caractérise par sa saveur quelque peu acidulée. Elle peut se planter dans n’importe quel type de sol. Notez toutefois que le végétal a une petite préférence pour les terres argileuses. En plus d’être un bon anti-moustique, c’est aussi un excellent anti-puceron. L’intégrer dans votre propriété vous épargnera de bien de soucis et de désagréments.

  • Le basilic

Pour le bien-être des différentes plantations de votre jardin, et votre orpin blanc avec, envisagez toutes les possibilités. Vous pouvez y intégrer le basilic. Cette plante ne trouve pas seulement sa place dans la cuisine. En huile essentielle, elle vient s’intégrer, et ce, à juste titre dans votre trousse à pharmacie. Sachez que celle-ci est un puissant antioxydant et antiseptique. Vous pouvez bien entendu aussi l’insérer dans votre jardin et protégera celui-ci des attaques des pucerons et éventuellement des moustiques. Pour ce qui est de sa plantation, on vous conseille d’y procéder en période de hors-gel. Vous pouvez placer votre basilic à côté de vos tomates et carottes.

  • Les plantes à fleurs

Si pour cette lutte, vous voulez apporter de belles couleurs dans votre jardin, vous pouvez très bien vous tourner vers les plantes à fleurs. Et celles qui sont d’excellents anti-pucerons sont nombreuses sur le marché. Vous pouvez ainsi miser sur :

  • La rue officinale

Il s’agit ici d’un arbuste à fleurs de la famille des rutacées. Il est également appelé rue fétide. Il doit ce nom à sa forte fragrance. Ceci fait de lui un redoutable arbuste anti-pucerons, car il fait immanquablement fuir ces indésirables. Il en serait de même pour la plupart des insectes ainsi que les chats et les vipères. Votre jardin ne peut que vous remercier dès lors que l’aurez intégré dans cet espace.

C’est un grand allié des jardiniers, puisqu’ils leur permettent de protéger leurs cultures. Vous pouvez l’intégrer dans votre potager ou encore dans votre verger. Pour traiter vos plantes déjà envahies par les pucerons, vous pouvez le transformer en purin et l’asperger sur vos plantations. Notons que cette solution doit être diluée.

La rue officinale peut mesurer jusqu’à 1 m de hauteur. Elle se singularise par ses feuilles vertes et ses superbes fleurs jaunes. Ce végétal est très utilisé dans diverses préparations médicinales.

Pour ce qui est de sa culture, on vous conseille de réaliser son semis durant la saison printanière. Notez que cette plante apprécie les expositions au soleil. Elle résiste très bien au gel, mais n’apprécie guère l’humidité. Donc, faites très attention lors de son arrosage et surtout évitez l’excès. Pour un bon entretien de la rue officinale, procédez à une petite taille au mois de mars. Lors de cette manipulation, il est conseillé de prendre certaines précautions. Portez des gants. Aussi, lors de cette coupe, utilisez des matériels qui ne soient pas contaminés. Cela évitera l’apparition d’autres maladies.

  • La tulbaghia

Lorsqu’il s’agit de magnifier notre jardin, quelques couleurs supplémentaires ne sont jamais de refus. Vous pourrez, par exemple, l’agrémenter avec la tulbaghia, appelée encore tulbaghie. Cette belle plante nous vient tout droit d’Afrique du Sud et fait partie de la famille des Alliacées. Tout comme la rue officinale, on a ici aussi à faire à un puissant anti-puceron. Et le mérite revient à son parfum, mais aussi aux substances provenant directement de ses racines. Vous pouvez l’insérer sur vos massifs ou encore sur vos rocailles.

Ses fleurs de coloris violet clair ne manqueront pas d’offrir à votre jardin une pointe d’originalité et de charme. Celles-ci s’épanouissent entre juillet et octobre. Notez que ce végétal se plante de préférence en automne ou au printemps. Choisissez un coin de votre jardin, qui soit parfaitement bien ensoleillé. Ce critère est capital pour sa bonne floraison.

  • Le cierge d’argent

Pour donner encore plus de personnalité à votre jardin, vous êtes libres d’y introduire le cierge d’argent. Cette plante hors du commun fait partie de la grande famille des Renonculacées. Très rustique, elle préfère un emplacement ombré. Pour sa culture, il convient d’y procéder au printemps.

Remarquons que ce végétal ne craint point les températures négatives, au plus grand bonheur des personnes habitant les régions caractérisées par ces conditions climatiques. Cette plante se caractérise par ses captivantes fleurs blanches, parfois roses selon les variétés. Il a des propriétés insecticides d’où son nom en anglais bugbane dont la traduction est poison pour les insectes. Elle vous permettra de chasser les pucerons ainsi que d’autres nuisibles de votre jardin.

  • Les cochenilles

L’autre parasite auquel vous devez aussi prêter attention, c’est la cochenille. Cette dernière est très fréquente dans le jardin et aussi sur les plantes d’intérieur. Ce petit insecte suceur de sève peut se présenter en amas cotonneux ou en bouclier cireux. Pour sa prolifération, il n’y a pas vraiment de période ou saison propice, mais plutôt des conditions de développement.

Ce ravageur aime particulièrement la chaleur et une certaine humidité ambiante, raison pour laquelle, elle est très courante sur les plantes d’intérieur. Lorsque la température extérieure monte, ce parasite peut aussi venir s’emparer du jardin. Les cochenilles sont très fréquentes au printemps, en été et jusqu’au début de l’automne. Elles peuvent toucher nombre de vos arbustes et plantes.

Si ce parasite a déjà attaqué votre sedum album et les autres plantes de votre jardin, pensez à les traiter le plutôt possible. Si vous attendez trop longtemps, ils risquent d’en pâtir. Plusieurs moyens vous permettent de lutter contre les cochenilles. Certains d’entre eux sont totalement naturels et bio. Ainsi, dès l’apparition de ce fléau, vous pouvez supprimer leurs carapaces avec un chiffon imbibé de bière, d’alcool à 90°C.

Vous pouvez aussi utiliser de l’eau savonneuse, puis traitez avec un produit anti-cochenilles. Si l’une de vos plantes est déjà fortement touchée, brûlez-la pour éviter la propagation sur les autres végétaux de votre jardin. Pour en savoir davantage sur les traitements possibles contre les cochenilles, vous pouvez solliciter les conseils d’un professionnel œuvrant dans le domaine.

Conclusion

Le sedum album est une belle plante d’extérieur fort appréciée pour sa couleur, son charme et ses délicieuses feuilles. Il vient relever la décoration de notre extérieur et lui donne immanquablement plus de caractère. Cette plante a l’avantage d’être très facile d’entretien, puisqu’elle est très rustique. Si vous n’avez pas trop de temps pour vous en occuper, l’orpin blanc est alors fait pour vous.

Vous pouvez le multiplier par différentes manières, dont le bouturage et la division. Comme bien d’autres plantes de votre jardin et potager, le sedum album peut aussi être sujet aux attaques des nuisibles indésirables, dont les pucerons et les cochenilles. Prudence est donc de mise pour tenir vos plantations loin de ces parasites. Vous pouvez intégrer plusieurs solutions naturelles pour protéger votre verger et potager.

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